MODULE 1
Mode de vie des Amérindiens
Algonquiens : chasse, pêche, hutte, nomadisme/semi-nomadisme
Iroquoïens : agriculture, maison longue, guerre, semi-sédentarité/sédentarité
Territoire près des Grands lacs
Inuits : pêche, chasse, igloo, nomadisme
Structure sociale
Algonquiens/Inuits : patriarcat
Iroquoïens : matriarcat, rôle de la femme (élire chef)
Structure sociopolitique
Iroquoïens : maisonnée, clan, nation, confédération
Algonquiens : famille, bande, tribu, nation
Inuits : famille, bande
MODULE 2
Période des grandes explorations : 1450-1550
Résultat des voyages de Jacques-Cartier : cartographier la région du St-Laurent
Établissement dans la vallée du St-Laurent : basses terres fertiles du St-Laurent, forêt (gibier, fourrures, bois), réseau hydrographique (fleuve, rivières)
Commerce des fourrures : très rentable, MOTEUR ÉCONOMIQUE de la Nouvelle-France
Favorise l’expansion territoriale de la Nouvelle-France, car besoin d’aller chasser toujours de plus en plus loin.
Conséquence du commerce sur les amérindiens : désorganisation des tribus et diminution de la population
Monopole des compagnies de traite des fourrures : accordé par le roi de France en échange de l’obligation de peupler la colonie (Ce qui n’a pas été fait, car les compagnies utilisait les Amérindiens, donc les compagnies n’ont pas vraiment fait venir de Français pour s’établir dans la colonie.)
Colonie-comptoir : colonie gérée par les compagnies qui n’ont pas fait d’effort de peuplement
Théorie du mercantilisme : la métropole exploite les ressources d’une colonie et elle vend des produits européens dans la colonie
Échanges de produits Amérindiens-Européens :
Produits amérindiens : raquettes, canots, toboggans, maïs, sève d’érable, tabac
Produits européens : fusils, vêtements, chaudrons de métal, vaisselle, alcool
MODULE 3
Gouvernement royal en Nouvelle-France : 1663 à 1760
Jean Talon 1er intendant de la Nouvelle-France
Rôles de l’intendant : justice, finances
Colonie de peuplement : peupler la colonie (Filles du roi, système seigneurial, soldats, engagés, mesures incitatives et punitives)
Objectifs du système seigneurial : attribuer des terres afin de peupler la colonie, organiser la distribution des terres le long du fleuve Saint-Laurent
Échec de la diversification économique : le commerce des fourrures est trop rentable et la théorie du mercantilisme empêche la colonie de développer son économie
Rôles de l’église : éducation, soin des malades, évangélisation des autochtones
MODULE 4
Les causes de la conquête anglaise
Enjeux coloniaux : commerce des fourrures, pêcheries, territoires
Nouvelle-France : vaste territoire, peu peuplée, peu de soldats, plusieurs forts à défendre, attitude de la France (accorder peu d’importance à la colonie), manque de financement, peu de soldats et de navires
Colonies anglaises (Treize colonies) : petit territoire, davantage peuplées, plus de soldats et de navires, moins de forts à défendre, plus de budget, soutien important de l’Angleterre
La Proclamation royale 1763
Province of Quebec, très petit territoire
Les Canadiens français deviennent des sujets britanniques.
L’Angleterre souhaite assimiler les francophones : serment du test, lois civiles et criminelles anglaises, non reconnaissance de l’Église catholique
Cette constitution est inapplicable
L’agitation dans les Treize colonies : colère (pas accès aux nouveaux territoires, souhaitent se libérer de l’Angleterre)
L’Acte de Québec 1774 (agrandissement du territoire)
Objectifs : garder la fidélité des Canadiens français, éviter que la colonie se rebelle comme le font les Treize colonies
Abolition du Serment du Test, lois civiles françaises, liberté religieuse
1783 L’indépendance américaine et l’arrivée des Loyalistes dans la Province de Québec : augmentation de la population anglophone qui réclame une chambre d’assemblée élue. Le territoire de la Province of Quebec est réduit (perte de la région au sud des Grands lacs suite au Traité de Versailles).
MODULE 5
L’Acte constitutionnel 1791 (début du système parlementaire)
Objectif : diviser la Province de Québec en deux : Haut-Canada (anglophones), Bas-Canada (francophones), accorder une Chambre d’assemblée élue par le peuple qui pourra dorénavant participer à des élections
Limite : PAS un gouvernement responsable car les membres du Conseil exécutif ne sont pas choisis parmi les représentants élus, ils sont nommés par le gouverneur (L’Angleterre souhaite que la colonie soit encore dépendante de la métropole.)
Insatisfactions politiques des réformistes et de la bourgeoisie d’affaires
Réformistes : ceux qui souhaitent que la structure politique soit réformée afin d’avoir un gouvernement responsable
Les Rébellions : insurrections armées découlant de l’insatisfaction politique (pas de gouvernement responsable et querelles au sujet du contrôle des revenus par la chambre d’assemblée) et du contexte de crise (immigration, crise agricole), les Patriotes sont facilement défaits par les soldats britanniques.
Crise agricole des années 1830 : en raison des seigneuries surpeuplées et des méthodes agricoles anciennes, Conséquence : exode vers les villes et vers les États-Unis
Les changements économiques au Bas-Canada : déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois, forte immigration britannique, essor de l’agriculture commerciale, développement des moyens de transport (canal Lachine, ports, pont Victoria, chemin de fer…)
L’industrie du bois se développe au début des années 1800 (L’Angleterre doit acheter son bois au Canada, car Napoléon (empereur des Français) fait un blocus en Europe, ce qui empêche l’Angleterre d’acheter son bois des autres pays européens.)
Le rapport Durham : Constat : problèmes politiques à cause de l’absence de responsabilité ministérielle, conflit entre deux ethnies (race anglaise supérieure VS race canadienne française = peuple inférieur, sans culture)
Solution : L’Acte d’union en 1840
Objectif : assimiler les Canadiens français et augmenter le pouvoir politique des anglophones, mais Londres ne permet pas le gouvernement responsable.
Anglais = langue officielle
Alliance des réformistes anglophones et francophones (Lafontaine et Baldwin) qui réclame un gouvernement responsable
En 1848 Londres accepte finalement de permettre la formation d’un gouvernement responsable en raison d’une crise économique en Angleterre, de la fin du protectionnisme et des débuts du libéralisme économique
À partir de 1840 La prospérité économique du Canada qui modernise son réseau de transports et qui signe un traité de réciprocité (libre-échange économique) avec les États-Unis en 1854