La réconciliation, ça veut dire quoi?
Les pensionnats
Chanson Génocide de Samian
Chanson Arnaq de Elisapie
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La réconciliation, ça veut dire quoi?
Les pensionnats
Chanson Génocide de Samian
Chanson Arnaq de Elisapie
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Ce film de Frérécic Back a reçu un Oscar.
Vidéos:
Comment fonctionne le cerveau?
https://www.youtube.com/watch?v=EylhOe8A4F4
Le cerveau et les neurones
Comment le cerveau apprend à lire
Le principe d’activation neuronale
Éviter les distractions: le téléphone intelligent
Il existe plusieurs genres de romans, voici une liste des genres les plus populaires:
–roman d’analyse (aussi appelé roman psychologique, car les personnages sont aux prises avec des émotions, des passions, des crises existentielles)
–roman policier
-roman d’aventure
-roman historique (récit fictif ayant pour toile de fond des événements historiques réels)
–roman d’amour
-roman d’horreur
-roman fantastique (des éléments surnaturels sont introduits dans le monde habituel)
–roman fantasy (monde imaginaire où on retrouve des éléments magiques et surnaturels)
–roman de science-fiction
-roman noir (roman policier dans lequel on retrouve une critique sombre de la société)
–roman épistolaire (roman rédigé sous forme de lettre/courriels que les personnages s’échangent)
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Voici des exemples:
EXEMPLE 1 Le journal de Carolane
12 juillet, Fontainebleau, France
Aujourd’hui, il faisait très beau. Nous avons donc décidé d’aller visiter le château de Fontainebleau.
Nous y sommes allés en voiture. C’était stressant, car les routes étaient tellement étroites lorsque nous sommes arrivés dans la ville de Fontainebleau.
Après avoir stationnée la voiture, nous avons marché environ 10 minutes. Il y a avait plein de petites boutiques, des restos, des cafés, etc. C’était charmant, même s’il y avait beaucoup de touristes.
Pour visiter le château, il a fallu payer 30 euros. La visite a duré des heures. Il y avait tellement de pièces à visiter. C’était splendide de voir tous les vieux meubles, les vieux tissus, les accessoires, etc. Cet endroit doit valoir une fortune! Ce qui m’a le plus impressionnée, c’était de savoir que des personnages historiques, tels Napoléon Bonaparte, Joséphine, les rois de France et leurs épouses, ont habité ce château.
Après avoir visité l’intérieur du château, nous avons visité les jardins. C’était immense! Cela nous a pris plus d’une heure. Nous nous sommes arrêtés souvent pour prendre des photos. C’était magnifique avec le beau ciel bleu!
Jusqu’à maintenant, cette visite est un des meilleurs moments de notre voyage en France.
Je vais me coucher tôt, car demain nous partons en excursion dans la forêt de Fontainebleau. Il parait que les paysages sont impressionnants.
EXEMPLE 2 Le journal de Patrick
Jeudi 13 février
Demain, c’est le 14 février, la St-Valentin, une journée qui ne devrait pas exister…
Personnellement, je déteste cette « fête de l’amour ». On devrait avoir congé d’école ou de travail.
Comme ça, les amoureux seraient contents, et ceux qui sont seuls ne seraient pas obligés de répondre à la question « Que fais-tu pour la St-Valentin? »
Demain, c’est vendredi, ce qui veut dire que j’aurai un cours d’anglais avec Mrs. Smith, une romantique finie. Tous les ans, le 14 février, elle s’habille en rouge. Elle nous donne des petits coeurs à la cannelle, beurk! Je déteste! Et elle nous oblige à faire une discussion de groupe où nous devons expliquer nos plans pour la St-Valentin… C’est tellement gênant!
L’an passé, j’ai inventé une histoire. J’ai dit que j’avais rendez-vous au resto avec une fille , mais la prof voulait savoir où nous allions. Alors j’ai dit, comme ça, sans réfléchir, à La Queue de cheval. Je sais que c’est un resto hyper classe et hyper cher. Le lendemain, la prof m’a demandé ce que j’avais mangé. Il a fallu que je mente. Et comme la prof me demandait plein de détails, j’avais l’air fou, car ça devenait évident que tout ça était faux.
Donc cette année, je me suis préparé. Je viens de jeter un coup d’oeil au menu du célèbre restaurant Toqué! sur internet. Quand Mrs. Smith va me demander ce que je vais faire pour la St-Valentin, je vais savoir exactement quoi dire! Pas question de passer pour un crétin comme l’an passé!
Mon ami Simon m’a suggéré d’être honnête et de dire devant toute la classe que je déteste la St-Valentin. Ça serait peut-être bien, mais en même temps, ça fait un peu « loser »… Je vais y réfléchir. On dit que la nuit porte conseil, alors je verrai demain matin.
EXEMPLE 3 Le journal de Christina
Mardi 18 novembre
Aujourd’hui, j’ai vraiment passé une mauvaise journée.
En cours de géographie, le prof a annoncé qu’on devait faire une présentation orale sur un pays qu’on rêve de visiter. Le sujet est intéressant, mais pourquoi faire une présentation orale? Je déteste ça, parler devant la classe! Juste à y penser, j’ai mal au coeur et je me sens étourdie. Je suis tellement timide!
J’ai choisi mon sujet: le Pérou. Depuis quelques années, je rêve de visiter le site archéologique de Machu Pichu. Je crois que ça remonte à mon enfance, quand j’écoutais la série Les Merveilleuses cités d’or. Les personnages se retrouvaient dans cette cité magnifique située dans les montagnes. J’ai vu des photos et c’est mon rêve, d’aller là-bas.
Alors ce soir, je dois faire un PowerPoint pour présenter le Pérou: situation géographique, capitale, drapeau, etc. Au moins, j’aime ça faire des PowerPoint. C’est super créatif.
Je laisse donc mon journal de côté pour aller terminer mes travaux.
J’espère que je vais passer une bonne nuit et que je ne stresserai pas trop à cause de la présentation orale…
Par Catherine Miron
Connaissez-vous Robert Soulières? C’est un écrivain québécois qui a gagné un prix en 1987 pour sa magnifique histoire Coeurs maladroits. Les éditions Soulières ont publié ce texte de nouveau, en 2014, dans le recueil Des nouvelles de Bob. Voici donc un bref résumé de l’histoire et mon appréciation personnelle.
Comme son titre l’indique, Coeurs maladroits aborde le thème des relations amoureuses. L’histoire se déroule autour des années 1980-1990. On y raconte comment la jeune Sylvie réagit lorsque son copain Paul l’appelle pour lui dire qu’il ne l’accompagnerait pas à la danse d’Halloween de leur école, car il souhaite mettre fin à leur relation. Sylvie, qui est toujours amoureuse de Paul, est complètement bouleversée par cette terrible nouvelle. Elle passe donc la soirée à se promener dans les rues, seule, pleurant sous la pluie et réfléchissant à la pénible situation. Je ne vous en dis pas plus, vous découvrirez par vous-même comment la soirée de Sylvie se termine.
Personnellement, j’ai adoré cette histoire captivante. L’auteur a un beau style d’écriture. Il décrit vraiment bien les personnages et leurs émotions. Par exemple, on visualise parfaitement Isabelle, la rivale de Sylvie, qui est décrite ainsi : « celle-là, avec ses taches de rousseur, son nez retroussé, ses allures de mannequin et sa poitrine qu’elle exhibait comme un trophée. » Aussi, le texte comporte beaucoup de dialogues, ce qui rend l’histoire vivante et réaliste. Le vocabulaire est facile à comprendre. Il y a également des belles figures de style qui nous aident à imaginer ce qui se passe, comme le démontre cet extrait: « Une bombe aurait sauter dans le salon que le désarroi de Sylvie n’aurait pas été plus grand. »
Finalement, je vous recommande Coeurs maladroits, car on y retrouve deux valeurs importantes: l’honnêteté et le courage. Cette histoire touchera certainement tous ceux qui ont déjà vécu une peine d’amour. Vous y trouverez une belle leçon de vie qui est toujours d’actualité. Bonne lecture!
Le site AllôProf contient une foule d’explications sur les divers éléments du texte narratif. Allez y jeter un coup d’oeil!
Les textes littéraires cliquez ici
La nouvelle littéraire cliquez ici
Les récits cliquez ici
Le schéma narratif cliquez ici
L’univers narratif: les personnages, les lieux, etc. cliquez ici
Le point de vue narratif cliquez ici
La séquence descriptive cliquez ici
Chers élèves, saviez-vous qu’il existe plusieurs genres de romans québécois? Personnellement, j’adore les romans policiers. Dernièrement, j’ai lu le roman La balle perdue, écrit par le jeune auteur Kevin Gagnon et publié en 2011 aux Éditions ABC. Je vais vous présenter cette œuvre et vous donner mes impressions.
L’histoire se déroule à Longueuil, au cours de l’été 1997. Les actions se passent principalement dans un parc, au poste de police et dans le quartier du Vieux-Longueuil. Le personnage principal est un jeune homme de 22 ans nommé Stéphane. Celui-ci est témoin d’un meurtre lors d’une soirée de feux d’artifice. La victime est le frère de Rosalie, une belle jeune femme séduisante. Les deux jeunes décident d’aider le policier détective, Patrice. Tout au long de l’enquête, les jeunes tenteront de faire la lumière sur le meurtre et ils deviendront amoureux l’un de l’autre. Je ne vous dévoile pas la fin, mais sachez que des jeunes d’un gang de rue sont impliqués dans l’histoire. Le roman présente de nombreuses valeurs : l’amour, l’amitié, l’honnêteté et l’entraide. Personnellement, j’ai bien aimé l’intrigue. Il y avait beaucoup de suspense. J’avais hâte de savoir qui était le tueur. J’ai trouvé la fin vraiment surprenante. Vous verrez, on ne s’attend vraiment pas à une telle fin!
En ce qui concerne le style d’écriture de l’auteur, j’ai trouvé le roman facile à lire en raison du vocabulaire assez simple à comprendre. Il n’y a aucun mot compliqué. De plus, il y a des figures de style qui nous aident à imaginer les personnages et les actions. Voici un exemple : «Stéphane courait aussi vite que l’éclair. Il était essoufflé et rouge comme une tomate, mais il continuait de courir. Il fallait qu’il arrive au plus vite chez Rosalie.» (p. 127)
Pour terminer, j’ai trouvé ce roman vraiment excellent, car l’histoire est incroyable et elle est bien écrite. Même si le livre compte 200 pages, il se lit rapidement tellement on a hâte de connaitre la fin. Je vous le recommande donc si vous aimez les enquêtes policières et les meurtres, ou si vous aimez simplement les histoires d’amour. Il plaira autant aux garçons qu’aux filles. Allez vite le chercher à la bibliothèque ou à la librairie.
Les égoportraits
Article du Devoir sur les égoportraits
Les morts liées aux égoportraits
Utilité des égoportraits
Les boissons sucrées
Les loteries vidéo et le suicide
Le cannabis et la dépression
Le cannabis et les ados
Le trafic humain
Le gaspillage de nourriture à la maison
Les Canadiens, champions du gaspillage alimentaire
Les déversements en pleine nature (pollution de l’environnement)
La mode, une industrie polluante
Afin de bien progresser en classe de français, il est utile de s’autoévaluer. Ainsi il est possible de constater ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait être amélioré.
Voici un questionnaire d’autoévaluation que j’ai créé pour mes élèves. (Pour y accéder, cliquez sur le mot questionnaire.)
Bonne réflexion!
Faites-moi signe si vous avez besoin d’aide!
Cliquez ici pour lire un article paru dans La Presse 22 janvier 2019
Voir le texte sur le site des Débrouillards
Voici des ressources:
Entrevue radiophonique « Une attaque contre le plastique à Montréal » 6 minutes
Entrevue avec Laure Waridel « Conseils pour éliminer le plastique de notre vie » 17 minutes
Article LaPresse 13 décembre 2018
Il se réveilla avec une merveilleuse sensation de bien-être savourant l’éclat et la douce chaleur du soleil, dans l’air printanier. Il s’était assoupi sans bouger sur le banc du jardin public; son somme n’avait pas duré une demi-heure.
Le jardin resplendissait du vert du printemps; c’était une journée magnifique et il était jeune amoureux. Merveilleusement amoureux, amoureux à en avoir le vertige. Et heureux en amour: la veille il s’était déclaré à Susan dans la soirée et elle avait dit oui. Pour être précis, elle ne lui avait pas dit oui, mais elle l’avait invité à venir, aujourd’hui dimanche, dans l’après-midi, faire la connaissance de ses parents: elle avait dit « J’espère que vous les aimerez et qu’eux vous aimeront… qu’ils vous aimeront autant que je vous aime » . Si ce n’était pas la l’équivalent d’un oui, qu’était-ce ?
Adorable Susan aux doux cheveux sombres, aux tendres taches de rousseur à peine marquées, aux grands yeux noirs si doux…
On en était enfin à ce « milieu d’après-midi » où Susan lui avait dit de venir. Il se leva de son banc et, un peu engourdi par sa sieste, il s’étira voluptueusement.
Puis il se mit en route vers la maison, à quelques centaines de mètres. Une promenade agréable sous le beau soleil, par ce beau jour de printemps.
Il monta les marches du perron, frappa à la porte. La porte s’ouvrit et, pendant une fraction de seconde, il crut que c’était Susan elle-meme qui lui ouvrait Mais la jeune fille ressemblait seulement à Susan. Sa soeur, sans doute. La veille, elle lui avait en effet parle d’une soeur. Son aînée d’un an seulement.
Il s’inclina et se presenta, demanda à voir Susan. Il eut I’impression que la jeune fille le regardait d’un air bizarre, mais elle se contenta de lui dire « Entrez. je vous prie. Elle n’est pas là pour l’instant, mais si vous voulez bien attendre au salon, là… ».
Il s’assit et attendit au salon, là. C’était bizarre qu’elle fût sortie. Même pour peu de temps
C’est alors qu’il entendit la voix, la voix de la jeune fille qui lui avait ouvert la porte, la jeune fille parlait dans l’entrée et, mû par une inexplicable curiosité il se leva et alla coller son oreille contre la porte. La jeune fille parlait, semble-t-il. au téléphone.
-Harry ? Je t’en prie, rentre immédiatement. Et ramène le docteur ! Oui, c’est grand-père… Non, pas une nouvelle crise cardiaque… Non. C’est comme la dernière fois eu il a eu crise d’amnésie et ou il a cru que grand-mère était encore… Non, ce n’est pas de la démence sénile Harry il a décroché de cinquante ans cette fois… Il est revenu à l’époque où il n’avait pas encore épousé grand-mère.
Très vieux soudain, vieilli de cinquante ans en cinquante secondes, grand-père se mit à sangloter sans bruit, appuyé contre la porte.
Fredric Brown.
Un après-midi cauchemardesque
La nouvelle littéraire Cauchemar en gris a été écrite par l’auteur américain Fredric Brown et publiée en 1961dans le recueil Fantômes et farfouilles. Bien que très court, ce texte se démarque autant par sa fin inattendue que par le style d’écriture de l’auteur.
L’histoire débute dans un jardin public baigné d’un doux soleil printanier. Le personnage principal se réveille après avoir fait une petite sieste sur un banc et se met immédiatement à penser à la femme dont il est follement amoureux, Susan. Le personnage se sent alors merveilleusement jeune et bien. Malheureusement, cet état de bien-être se dissipe graduellement lorsque le personnage se rend au domicile de Susan. En effet, une jeune inconnue lui ouvre la porte et le regarde d’un air étrange. Alors qu’il attend dans le salon, le personnage principal ne peut s’empêcher de tendre l’oreille afin d’écouter une conversation téléphonique qui a lieu dans la pièce voisine. L’auteur nous surprend alors avec une fin complètement inattendue et bouleversante.
J’ai vraiment apprécié le style d’écriture de l’auteur. En effet, grâce à ses belles descriptions, l’auteur nous plonge dans une atmosphère empreinte de sensibilité avec des expressions telles «une merveilleuse sensation de bien-être», «amoureux à en avoir le vertige», «il s’étira voluptueusement».
Également, l’auteur n’utilise le discours rapporté qu’à la fin de l’histoire. En quelques phrases nous passons de la joie de vivre à une tristesse profonde. L’auteur réussit vraiment à nous faire vivre les émotions intenses vécues par les personnages et même à nous arracher quelques larmes tant les personnages sont réalistes.
En ce qui concerne les thèmes abordés dans l’histoire, je trouve qu’ils sont bien choisis, car ils rejoignent tout le monde et sont intemporels : l’amour, la jeunesse, l’inquiétude, la mort.
Pour terminer, cette histoire de Fredric Brown est remarquable, non seulement car elle contient de magnifiques descriptions, mais aussi car les émotions et les thèmes qu’on y retrouve ne laissent personne indifférent.
Catherine Miron
Février 2015
Voici une vidéo qui explique comment se créer un compte Moodle. Cliquez ici
par Mario Vachon, Centre l’Escale, Thetford Mines
Au début de l’été 2010, ma situation s’aggravait de plus en plus. J’avais perdu mon emploi, ma maison et tous mes amis à cause de mon abusive consommation de drogues. Il ne me restait que mon petit minivan dans lequel je vivais et qui me servait de maison. J’étais à la recherche d’un endroit à l’écart de la ville où je pourrais m’installer. Je devais limiter au maximum mes déplacements, car je n’avais aucun revenu et l’état de mon véhicule était pitoyable. Donc, je devais absolument garder ce véhicule: il était mon abri et mon moyen de transport.
Après plusieurs kilomètres, j’ai fini par trouver un endroit formidable. C’était un petit sentier qui menait tout droit au sommet d’une montagne. Là-haut, j’avais tout ce dont j’avais besoin : un petit ruisseau d’eau de source pour boire et me laver, des poissons, de la faune et des fruits sauvages pour me nourrir et une vue splendide sur toute la ville pour me divertir. De plus, une portion de la montagne regorgeait de vieux rebuts de métal. Donc, je savais qu’en ramassant ces vieux métaux, je pourrais les revendre aux ferrailleurs et, en plus, cela nettoyait la nature. Avec cet argent, j’arrivais à survivre avec un minimum d’équipement : petite glacière 12 volts, petit poêle au propane et même la douche que j’avais fabriquée avec une petite cale à bateau que j’avais mis au fond d’une grande chaudière de plastique. Reliée à une douche téléphone, je n’avais qu’à faire chauffer de l’eau que je transvidais dans la chaudière. Je pouvais prendre ma douche au beau milieu de nulle part avec une vue à couper le souffle.
C’était magique malgré la situation plutôt critique. Je n’avais pas le temps de m’ennuyer. J’avais toujours quelque chose à faire, ma survie en dépendait. J’adorais vivre en forêt avec la faune qui m’inspirait beaucoup. La montagne m’offrait de nombreux avantages. Étant donné sa haute altitude, les moustiques étaient presque inexistants. Le soir, j’installais mon matelas gonflable sur le toit du minivan, j’étais aux premières loges pour observer le ciel étoilé. Quel spectacle!
Ce contact avec la nature m’a permis de me ressourcer et de lâcher prise sur les petits problèmes de la vie courante. J’avais une soudaine joie de vivre que moi-même je ne comprenais pas. J’ai habité cette montagne tout l’été et tard jusqu’à l’automne. Cette expérience a été très bénéfique pour moi. Elle a eu l’effet d’une thérapie. J’ai appris à mieux me connaitre et à me reprendre en mains. C’est souvent dans ce genre de situation qu’on découvre nos vraies forces.
Depuis ce jour, je reconstruis ma vie. Je me suis inscrit à l’école et je vis chaque jour comme un cadeau. Peu importe les situations de la vie, il ne faut jamais abandonner : il reste toujours quelque chose à essayer. J’ai identifié mes buts que je veux atteindre et je suis maintenant prêt à mettre les efforts nécessaires pour les réaliser. Plus rien ne peut m’arrêter!
(Source : Recueil de textes Ma plus belle histoire, FSE et CSQ, Montréal, 2013)
Marques énonciatives:
Marques de modalité:
Voici quelques sujets argumentatifs dont vous pouvez vous inspirer :
Suivre les instructions présentées ici http://www2.cslaval.qc.ca/trousseapo/Calibrer-le-TBI
Voilà déjà au moins trois ans que le TNI est entré dans ma vie professionnelle. Je ne m’imagine absolument plus enseigner sans cet outil fabuleux.
Et vous? Avez-vous accès à un TNI?
Quelle est votre perception de cet outil technologique?
Si vous éprouvez des craintes, rassurez-vous, c’est normal! Le TNI peut faire peur. Comment l’allumez? Comment le faire fonctionner? Comment s’en servir? Et si un bogue survenait? D’ailleurs, je vous répondrai immédiatement qu’il est fort probable que vous soyez confrontés à des problèmes techniques. Mais pas de panique, vous êtes un(e) enseignant(e), vous saurez certainement improviser et vous tirer d’affaires.
Voici des idées de ce que vous pouvez faire en classe avec un TNI.
Utilisation de 1er niveau (peu de nouvelles choses à maitriser)
-Présentation de concepts ou de consignes à l’aide d’un outil de présentation tel PowerPoint ou Prezi;
-Support visuel lorsque les élèves prennent la parole devant le groupe (à l’aide d’un outil de présentation tel PowerPoint ou Prezi);
-Affichage de textes ou de documents à lire en groupe (articles de journaux en ligne, textes scientifiques, énigmes, document Word, blogue de classe, etc.);
-Matériel interactif tiré de sites tels CCDMD (section Amélioration du français, capsules, exercices , tests diagnostiques
-Présentation d’une vidéo (film, vidéoclip, etc.);
-Démonstration (exemples: comment accéder à un cours sur Moodle, comment se connecter au portail, comment se créer un compte Google, comment créer un Padlet, etc.);
-Affichage d’images ou de pensées positives lorsque les élèves entrent en classe.
Avez-vous d’autres idées à partager?
Utilisation de 2e niveau (maitriser le logiciel Smart Notebook pour créer des activités interactives)
-Écrire et faire écrire tout en conservant des traces et en ayant la possibilité de partager ce qui a été écrit au tableau;
-Travailler des stratégies tout en conservant des traces et en ayant la possibilité de partager ce qui a été écrit au tableau;
-Animer un atelier complet avec modélisation et pratique;
-Jeux (classer des éléments, etc.);
-Annoter des cartes géographiques, des graphiques, etc.
L’intérêt d’utiliser Smart Notebook, c’est de pouvoir préparer des éléments avant le cours, ajouter des éléments durant l’activité et conserver le produit final en format PDF pour le partager avec les élèves, soit par courriel, dans Moodle, soit sur Facebook, etc.
Voir la version PREZI
Je souhaite à tous les élèves une belle rentrée et une année scolaire remplie de succès!
Au plaisir de vous revoir!
Dans le manuel:
p.44 #1.26, #1.27
p.45 #1.29
p.46 #1.30, #1.31
p.47 #1.34
p.48 #1.35
p.49 Activité 2
p.50 Activité 3
p.90 #2.19, #2.20, #2.21
p.91 #2.22
p.92 Activités 1 et 2
p.93 Activité 3
p.155 #3.29, #3.30
p.156 #3.32
p.157 #3.34, #3.35
p.158 #3.36
p.159 Activité 1
p.160 Activité 2
p.162 Activité 5